Une Grenade dans le salon
Ecrit et mise en scène par Xavier Pilloy et Jérémie Trousselier
Avec Guillaume Pehau, Iris Blandin, Téo Valais, Ambre Bremond, Jérémie Trousselier, Eva Spitz, Xavier Pilloy
Théâtre d'appartement
Durée : 70 minutes
Prochaine Grenade : 28 Mars 2020
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Résumé
Bruno et Sarah se rencontrent lors d'une soirée que tous deux désirent voir s'achever au plus vite. Ils entament alors un dialogue autour de la notion du couple et de la difficulté d'être deux. Ils vont alors faire revivre leurs souvenirs afin de donner corps à leurs arguments. Des scènes où se mêlent l'amour et la violence...
Une Grenade dans le Salon est un dispositif de théâtre d'appartement, adapté à partir de dialogues de cinéma reliés ensemble par un fil rouge. Le nombre de participants est volontairement limité et l'endroit où sera lancée la grenade tenu secret.
Extrait
« […] Bruno : Bon alors, je vais te dire un truc. Et je te jure que ce n'est pas de la drague, sous aucune forme. Entre hommes et femmes, il ne peut pas y avoir d'amitié parce que le sexe fait toujours barrage.
Sarah : Tout ça, c’est faux, j’ai un tas d’amis mecs avec qui la question sexuelle ne se pose pas.
Bruno : C’est pas vrai.
Sarah : Si, c’est vrai.
Bruno : C’est pas vrai.
Sarah : Si, c’est vrai
Bruno : ça, c’est ce que tu crois.
Sarah : Tu insinues que je fais l’amour avec ces mecs à mon insu ?
Bruno : Je dis seulement qu’ils ont envies de faire l’amour avec toi.
Sarah : Je te dis que non.
Bruno : Oh que si.
Sarah : Je te dis que non.
Bruno : Oh si.
Sarah : Qu’est que t’en sais ?
Bruno : Parce qu’un homme ne peut pas être ami avec une femme attirante. Il a toujours une envie folle de se la faire.
Sarah : En clair, tu dis qu’un homme ne peut être ami avec une femme que s’il la trouve repoussante ?
Bruno : Non, les moches on veut se les faire aussi.
Sarah : Et si elles n’en ont pas envie ?
Bruno : C’est trop tard, une fois que le côté sexuel a montré le bout de son nez, plus la peine de penser à l’amitié, elle est foutue. CQFD.
Sarah : Je crois que l’on ne sera pas ami alors.
Bruno : Et non.»